Les règles de la plongée

Les règles de la plongée

Les règles de la plongée :

L’individu étant désormais apte à pratique la plongée sous-marine, il doit respecter des règles lors de la pratique pour assurer sa sécurité :

Ne jamais plonger seul

Ce sport se pratique toujours en binôme. En effet si l’individu est par exemple atteint d’hypoxie comme évoqué précédemment, il a de bien plus fortes chances de mourir si personne n’est là pour le sauver.

Le baptême et la formation sont indispensables
Accessible dès 8 ans, le baptême permet de s’initier à la plongée en toute sécurité. Il dure de 20 à 40 minutes et se déroule entre la surface et 3 à 6 m de fond en présence d’un moniteur. Ensuite, pour continuer à plonger, il faut suivre une formation en club pour comprendre et acquérir les règles de sécurité. Cette formation comprend initialement une partie théorique permettant d’apprendre les rudiments : signes entre plongeurs, régulation de la pression d'air dans les oreilles, respiration, etc.

Respecter les paliers de décompression
Vous devez impérativement respecter les paliers de décompression. L’azote que l’on inspire via l'air de la bouteille subit la pression sous-marine. Lorsque l’on remonte, l’azote reprend sa forme gazeuse et doit être éliminé par les poumons. Si l’on remonte trop vite, de petites bulles se forment pouvant endommager certains organes, le cœur, le cerveau. Globalement, plus on reste longtemps sous l’eau, plus il faut respecter de longs paliers lors de la remontée. Et lors de la descente, pensez à souffler souvent, doucement, tout en vous pinçant le nez, avant même qu’une gêne apparaisse au niveau des tympans.

Pas de plongée sans combinaison

La combinaison joue un rôle d’isolant thermique. Même dans une eau très chaude, on peut vite être victime d’un refroidissement. Mais la combinaison sert aussi de protection contre la faune, la flore ou les formations acérées des récifs de corail.

Être assuré

Méfiez-vous, la plupart des assurances voyages excluent les sports à risque dont fait partie la plongée. Dans ce cas, mieux vaut prévoir de souscrire une assurance spécifique afin de ne pas avoir à payer les coûteuses séances de caisson hyperbare en cas d’accident…

Au moment de plonger :

Vérifier qu'il y a assez d'air dans la bouteille, si ce n'est pas le cas, en informer le moniteur qui vous encadre.

Vérifier son lestage. (Pendant la plongée)

Lors de la descente : équilibrer les oreilles (prévention d'un percement du tympan), souffler dans le masque (en prévention du plaquage de masque).

Rester toujours à côté du moniteur. Cours niveau 1.

Si cela ne va pas, avertir le moniteur, ne pas attendre,et lui préciser la nature du problème. Le moniteur se chargera de faire le nécessaire et de prendre les décisions utiles.

Respecter les paliers de décompression décidés par le moniteur.

Éviter de coller le fond si c'est le cas gonfler un peu le gilet stabilisateur.

A la remontée, ne pas bloquer la respiration.

Respecter la vitesse de remontée soit 15 m / minutes et 6 m /minutes entre 6 m et la surface.

Respecter l'environnement, ne pas toucher, ne pas casser, uniquement regarder.

Utiliser ( et donc connaitre ) les signes de plongée pour communiquer sans problème avec les autres.

Après la plongée

Se réhydrater.

Se reposer : pas d'effort après la plongée et pas d'apnée.

En cas de douleur, fatigue intense et anormale en avertir le moniteur.

D’une manière générale, en cas de troubles, de douleurs, pendant et /ou après la plongée, avertir votre moniteur.

Il ne faut surtout pas prendre l’avion ou aller en montagne après une plongée sous-marine (24h sans plongée). Cela provoquerait un brusque changement de pression, ce qui reviendrait à ne pas respecter les tables de décompression

Après une plongée en scaphandre, il ne faut pas enchaîner avec une plongée en apnée : il y aurait un risque de recompression lors de la remontée, ce qui provoquerait un nouveau passage des bulles dans les tissus et la perturbation du système ventilatoire à cause de la mauvaise évacuation de l'azote.