Le plongeur

Hypothèse individu

Prévenir les risques liés à la plongée n’est pas la seule chose à faire pour les éviter. L’individu lui-même doit aussi être apte à pratiquer la plongée convenablement et sans problème. Celui-ci se doit :

D’être en bonne santé et en bonne forme physique
D’avoir plus de 8 ans
De ne pas être enceinte (pour les individus féminins)
D’avoir une bonne hygiène de vie et une bonne condition physique
De ne pas être asthmatique, ni cardiaque

Les conditions pour pratiquer la plongée sous-marine :

On peut commencer à plonger avec un scaphandre à partir de 8 ans. Pour les mineurs, il faut l'autorisation écrite du responsable légal accompagnée du certificat de non-contre-indication à la plongée datant de moins d'un an.

Pour les seniors, il faut être plus vigilant à cause des modifications liées au vieillissement ; celles-ci augmentent le risque d'accident lors de la plongée. En effet, les personnes de plus de 60 ans doivent pratiquer une activité physique, plusieurs fois dans la semaine, pour rester dans de bonnes conditions physiques. Ils doivent aussi éviter les plongées profondes.

Après un voyage en avion, vous devez attendre 12 heures. Inversement, cessez toute plongée au moins 24 heures avant de prendre l’avion.

Vous devez également laisser passer au moins 12 heures après un séjour en altitude et inversement.

Ne plongez pas après un repas trop copieux ou trop arrosé.

Être à jeun est contre-indiqué.

Pour être apte à la plongée sous-marine, l'individu ne doit pas présenter de problèmes cardiaques, oto-rhinolaryngologiques, pneumoniques, ophtalmologiques, neurologiques, psychiatriques, hématologiques, gastriques, dermatologiques, ni de problèmes de diabète. Les femmes enceintes ne peuvent pas pratiquer la plongée. Le médecin jugera toutes ces caractéristiques lors de l'examen.

Enfin, l'individu doit être conscient qu'en plongeant, il court de nombreux risques, nous avons donc demandé à Patrick Bernard, professeur de plongée subaquatique, s'il avait déjà assisté à des accidents durant ses leçons, et comment fait-il pour prévenir ses élèves contre ces risques :

"J'ai assisté parfois à une surpression stomacale ( air coincé dans l'estomac entraînant une fissure de l'estomac avec douleur). L'accident de décompression grave ne survient heureusement que rarement. Il est toujours dû à une erreur de gestion de la plongée (plus d'air dans la bouteille au moment des paliers).

Avec la démocratisation de la plongée depuis 20 à 25 ans, on voit des plongeurs de tout âge et surtout de toutes conditions physiques… Ce qui ressort actuellement, c'est que la majorité des accidents légers et graves sont généralement dus à une mauvaise condition physique, une mauvaise préparation. Pas mal de plongeurs ne font pas de sport au cours de l'année et quand arrive l'été, ils se mettent à plonger ! Mais la plongée est éprouvante physiquement (lutte contre les risques). Il faut être prêt.

Pour prévenir les accidents de la plongée il faut comprendre pourquoi cela peut arriver, donc la part de théorie de la plongée pour comprendre les phénomènes physiques, physiologiques est importante et cela peut s'expliquer simplement. Ensuite, il faut pratiquer, plonger et plonger encore sans faire la course au niveau. « Je préfère encadrer en plongée des niveaux 1 avec 150 plongées que des niveaux 3 avec 50 plongées. » Tant que le plongeur est encadré par un guide expérimenté, il y a rarement de problèmes. C'est quand le plongeur se retrouve autonomie que cela se complique car il faut connaître les techniques de plongée mais aussi savoir analyser le milieu : savoir s'orienter, revenir au point de départ, que faire fasse au courant, en cas de dérive, de mauvaise visibilité, etc. Cela ne s’acquière qu'avec de l'expérience des plongées.

A retenir: Pour bien prévenir les accidents :être en bonne condition physique, plonger le plus souvent possible entre les niveaux, et savoir se connaître (ne pas plonger si on n'en a pas envie par exemple)."